Quel rôle les États-Unis ont-ils joué dans les guerres de l’information depuis la guerre froide ? Quelles stratégies d’influence ont-ils mises en oeuvre pour favoriser leurs objectifs de politique étrangère ?
Cet ouvrage apporte un éclairage inédit sur le rôle de la diplomatie publique au sein de la fabrique de la politique étrangère américaine. Outre la description de son fonctionnement institutionnel à Washington, il propose une analyse de l’évolution des stratégies mises en oeuvre dans les « zones critiques » à l’Ouest et à l’Est dans l’Europe de la guerre froide. Au-delà du « siècle américain », Maud Quessard analyse la transition vers une nouvelle ère, un monde « post-américain ». Elle aborde l’impact des attentats du 11 septembre qui remet en cause le rapport au monde des États-Unis et annonce, sous les administrations Bush puis Obama, une « nouvelle diplomatie publique » associant le secteur privé, la société civile et les grandes entreprises. À l’ère numérique, elle aborde les enjeux et les difficultés de s’adapter aux menaces protéiformes du xxie siècle et à s’inscrire durablement dans des stratégies de smart power, subtil dosage de hard et soft power.
Maud Quessard, maître de conférences des universités, est chercheur États-Unis à l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l’École militaire). Docteure de la Sorbonne Nouvelle et diplômée de Sciences Po, elle est spécialiste de politique étrangère américaine, et a enseigné à l’université de Poitiers, de Paris II et à Sciences Po Paris.
Le nouvel ouvrage de Maud QUESSARD « Stratégies d'influence et guerres de l'information » (Édition PUR).