Les événements survenus au Kazakhstan au cours de la première quinzaine de janvier ont eu l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel apparemment serein. La surprise a été triple : d’abord celle de la rapide transformation de manifestations pacifiques en violentes émeutes, puis celle de l’énergique reprise en main par le président Tokaïev et, enfin, celle de l’intervention inédite et efficace d’un contingent militaire de l’Organisation du traité de sécurité collective. Le retour au calme est synonyme de reconstruction, de réformes et de consolidation de l’unité nationale.