Étude de l'IRSEM n° 81 - 2021

« LA COOPÉRATION SÉCURITAIRE ET JUDICIAIRE EN AFRIQUE DE L’OUEST FACE AU DÉFI DE LA LUTTE CONTRE LES GROUPES ARMÉS JIHADISTES »

11
Jun

 Ces dernières années, les signes d’une extension de la zone d’action des groupes armés jihadistes dans les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest frontaliers du Mali et du Burkina Faso se sont multipliés. Cette dimension transnationale de la menace jihadiste, qui n’est ni nouvelle ni spécifique à cette région du monde, pose la question du renforcement de la coopération sécuritaire. Si l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), la Force conjointe du G5 Sahel et la Force mixte multinationale (FMM) dans le bassin du lac Tchad ont fait l’objet de plusieurs travaux, d’autres organisations et enjeux ont été moins explorés. C’est notamment le cas de l’Initiative d’Accra, un forum sécuritaire créé en 2017 regroupant sept États (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Togo) et qui constitue le premier cas de cette étude.

Les deux autres cas explorent la coopération entre les États sahéliens et leurs voisins côtiers. Le premier traite de la coopération militaire, non de façon institutionnelle à travers les cadres de coopération, mais sous un angle plus politique à travers le couple que forment la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Plus précisément, en prenant comme point de départ l’opération Comoé 2020, il interroge la singularité de cette relation, ses implications mais aussi ses limites et ses conséquences. Le second aborde la coopération dans le domaine judiciaire en Afrique de l’Ouest en croisant les instruments normatifs et les pratiques des professionnels du droit, et pointe les difficultés rencontrées par les acteurs judiciaires en matière de coopération internationale.

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Chercheur(s) associés à cette actualité

Dr Antonin TISSERON

Chercheur associé à l’Institut Thomas More

Marc-Antoine Pérouse de Montclos

Directeur de recherche, Institut de recherche pour le développement, Paris

Dr Antonin Tisseron

Chercheur associé à l'institut Thomas More